Infosyrie.fr

samedi 25 novembre 2017

Message à ceux qui persistent dans la négation

Cet article se réfère à un article dont le contenu a 5 ans et est à l'attention de tous ceux qui ont nié pendant des années les crimes du régime syrien et qui continuent à les nier considérant qu'il a sauvé la Syrie de pire que lui. 
Ils oublient que Daesh est la bête immonde entretenue et nourrie dans les prisons syriennes avant d'être lâchée sur la population civile révoltée contre le régime syrien. Daesh a été l'épouvantail utile utilisé contre l'occident mais personne ne peut oublier les crimes directs du régime syrien perpétrés avec la complicité de la Russie, de l'Iran et de leurs chiens de garde, le hezbollah libanais et les milices chiites irakiennes et celles du régime syrien. Les syriens qui n'ont pas été exterminés, qui n'ont pas fui et qui continuent à garder espoir n'ont plus aucune confiance en l'occident et n'ont que faire de ses bons sentiments. 
Ceux qui ont nié les crimes du régime syrien par ignorance, par naïveté ou pire pensant que le régime syrien était la victime, pensez un instant à toutes ces victimes hommes, femmes enfants et dites vous bien mais mettez vous bien dans la tête qu'il est trop tard pour avoir des remords et qu'indirectement vous êtes les complices passifs de cette stratégie quand vous n'avez pas été des soutiens aveugles d'un régime exterminateur. Ne vous cachez pas derrière le mur du mensonge ou de l'hypocrisie. 
Mentez à qui vous voulez mais pas à vous-même.
A un moment donné, on comprend que s'épuiser à publier des informations véridiques n'intéressaient personne. C'était comme donner du caviar à des cochons. Et puis à quoi bon se torturer l'esprit en hurlant devant tant d'indifférence. Les morts ne reviendront pas à la vie, les pétitions n'ont empêché aucun massacre, aucune torture même l'espoir en Macron d'infléchir les actions meurtrières de Poutine a fini dans la poubelle des mensonges présidentiels. 
Aujourd'hui un embargo économique européen continue à s'imposer sur la Syrie. A quoi bon. Mettons fin à cet embargo qui n'a pas empêché le régime criminel syrien de s'équiper en armement sophistiqué provenant du Monde entier. Il a par contre permis d'enfoncer la société civile et de poussier une partie de la population syrienne à la soumission. Ne vous fiez pas aux "vive bashar" des Syriens. Ils n'ont pas d'autres choix sauf de mourir. Si on devait lire dans leurs pensées, on devinera un "vive bashar en enfer".
En conclusion, je souhaite à personne de vivre l'enfer syrien

À l’occasion de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, aujourd’hui le 25 novembre
Viols collectifs, rat dans le vagin : en Syrie, le viol est une arme
Un article, il y a 5 ans déja , Par Marie Kostrz
Publié le 26 septembre 2012
https://tempsreel.nouvelobs.com/…/viols-collectifs-rat-dans…
Photo d'archives : Rehab Alallawi, morte sous la torture, 24 ans, étudiante en troisième année universitaire de génie civil, parmi les 53 000 photos exfiltrées par "César", un ex-photographe militaire du régime en Syrie. à lire le livre «Opération César, au cœur de la machine de mort syrienne» de Garance Le Caisne, éditions Stock





mardi 24 octobre 2017

Damas fait les yeux doux aux chercheurs Français

Déclaration:

Je vous invite donc à signer la lettre proposée par trois  chercheurs en archéologie et à visionner cet excellent documentaire sur le patrimoine syrien et irakien et dans lequel ils interviennent:

 https://mobile.france.tv/documentaires/histoire/294957-syrie-les-derniers-remparts-du-patrimoine.html#xtref=http://m.facebook.com/

Pour signer, écrivez à : asartre37@gmail.com  et <caa.syrie@gmail.com
vos Noms, prénom, Commune de résidence et (si vous le souhaitez) votre profession.

Par avance merci
Bien cordialement 




Voici la lettre que nous voulons soumettre au public pour signature suite à l'organisation à Lyon d'un colloque à l'initiative de la DGAM (Direction générale des Antiquités et des Musées) de Damas et de certains de ses agents en France qui oeuvrent à la normalisation des relations avec le régime d'Assad. 

Marc Lebeau, archéologue belge, Sophie Cluzan conservateur au Louvre et moi-même sommes à l'initiative de cette action.

Avec mes sincères salutations.

A. Sartre 

--
Annie Sartre-Fauriat
Professeur des Universités émérite
30, rue des Perriers
37170 Chambray-lès-Tours
00 33 (0)680342482


A propos d’un Colloque international en préparation à Lyon (6-7 novembre 2017)

En organisant un nouveau colloque à Lyon les 6 et 7 novembre 2017, la Direction Générale des Antiquités et des Musées de Damas lance une nouvelle offensive de séduction en direction des scientifiques et des chercheurs sur la Syrie.

L’émotion suscitée dans le monde universitaire par le précédent colloque tenu à Damas en décembre 2016 n’a visiblement pas découragé de nouvelles manoeuvres pour montrer que le régime de Damas est fréquentable et que l’on peut en toute impunité apporter son concours à cette manipulation sous couvert de manifestations scientifiques.

On se gardera d’accabler les collègues qui ont jugé, en toute connaissance de cause —on l’espère— que leur participation était normale et acceptable et l’on se gardera de s’interroger sur ce qui les pousse à collaborer ainsi avec les représentants et les acteurs d’un régime abject. Le colloque de décembre à Damas s’était déroulé pendant l’offensive meurtrière du régime contre Alep-Est, celui-ci va se dérouler en plein siège de la Ghouta où les enfants meurent de faim et où l’aviation du régime épaulée par les Russes continue de massacrer les populations des villages de Syrie du Nord.

Force est de constater que ces offensives de récupération de l’opinion sont présentes sur tous les fronts, et le documentaire de la ZDF diffusé sur Arte le samedi 21 octobre 2017 en était un exemple supplémentaire, même au prix de la manipulation des images pour blanchir le régime syrien de ses responsabilités dans la destruction et le pillage du patrimoine.

Nous sommes nombreux à ne pas vouloir rester silencieux devant ce que beaucoup d’entre nous estiment inacceptables pour des raisons de morale et d’éthique. Faire avancer le travail scientifique sur la Syrie par nos publications, continuer à diffuser les connaissances ne passe pas par une collaboration étroite avec des instances qui ont fait la preuve de leurs compromissions et qui sont responsables de ce qu’elles dénoncent aujourd’hui. Les patronages prestigieux (CNRS, Ifpo, Maison de l’Orient à Lyon) affichés pour ce colloque ne manquent pas d’interroger sur les façons dont ils ont été obtenus et validés.

La science comporte des principes éthiques fondamentaux et en particulier, quand son objet se situe dans un pays en guerre. 
Pour des collègues européens, en l’occurrence français, se lier ainsi avec l’une des factions belligérantes, au risque de compromettre l’institution à laquelle on appartient, est non seulement blâmable, mais également dangereux. 
Le désir de revenir au plus vite et à n’importe quel prix à ses chers sujets d’étude, à savoir pour un archéologue retrouver son site, au mépris de ce qui se passe dans le pays, est non seulement une offense à la morale, mais également une insulte aux habitants en souffrance de ce même pays. Nous condamnons résolument l’amnésie et la veulerie menant à ces comportements.

A l’heure où les dirigeants occidentaux estiment que l’on peut discuter avec le régime syrien de Damas, il est encore plus nécessaire de se souvenir des horreurs dont celui-ci est comptable et, pour qui connaît les pratiques de la dictature en Syrie, de rappeler que

pactiser avec elle de quelque façon que ce soit, c’est faire mourir une deuxième fois ceux qui l’ont combattue.


Lien vers le programme du colloque dossier_pdf


jeudi 19 octobre 2017

Arte dans la tourmente syrienne


Samedi et Dimanche, on aura le droit sur Arte 2 documentaires différents pour aborder le même sujet: la destruction des ruines de Palmyre. Je n'aborderai pas le sujet brûlant syrien ni la ville moderne de Palmyre réduite par l'aviation russe à l'état de ruines. Je ne parlerai pas non plus de la tristement célèbre prison de Palmyre qui a vu des milliers de Syriens y être exécutés, torturés ou emprisonnés dans des conditions inhumaines. Le but de ce post est sur ce thème qui sera diffusé en double exemplaire , le soucis de la vérité. Arte a une réputation de sérieux et c'est ce sérieux qui pousse beaucoup de monde à protester énergiquement contre la diffusion du documentaire allemand samedi 21 octobre 2017 parce que ce documentaire est le fruit d'un montage qui falsifie la vérité à la différence du documentaire français qui aborde le même sujet mais sans falsifier les faits. 

Sametdi et Dimanche, on aura le droit sur Arte 2 documentaires différents pour aborder le même sujet: la destruction des ruines de Palmyre. Je n'aborderai pas le sujet brûlant syrien ni la ville moderne de Palmyre réduite par l'aviation russe à l'état de ruines. Je ne parlerai pas non plus de la tristement célèbre prison de Palmyre qui a vu des milliers de Syriens y être exécutés, torturés ou emprisonnés dans des conditions inhumaines. Le but de ce post est sur ce thème qui sera diffusé en double exemplaire , le soucis de la vérité. Arte a une réputation de sérieux et c'est ce sérieux qui pousse beaucoup de monde à protester énergiquement contre la diffusion du documentaire allemand samedi 21 octobre 2017 parce que ce documentaire est le fruit d'un montage qui falsifie la vérité à la différence du documentaire français qui aborde le même sujet mais sans falsifier les faits. Arte est dos au mur. Elle est dans l'obligation de ne pas jouer avec la vérité, c'est une question d'éthique. Samedi, c'est sa crédibilité qui va se jouer. 

Ce sujet n'est pas anodin. On ne peut pas au nom d'un combat idéologique, falsifier les faits par un trucage d'images. 
Ce trucage a été sereinement dénoncé par Mohamad Taha






mercredi 18 octobre 2017

On a tué Ibrahim une seconde fois



Je me fais ici le relais de Mohamad Taha qui a fait une importante déclaration à la Presse suite à l'annonce de la diffusion prochaine d'un documentaire sur Palmyre, la multi millénaire ville syrienne.
Le rôle de ce blog, je dirais site est d'informer de la manière la plus juste l'opinion publique sur la réalité syrienne. Nous n'offrons pas une vue totale mais un angle de vue, nous dirons un point de vue afin que la VERITE ne soit pas étouffée.




COMMUNIQUÉ DE PRESSE

On a tué Ibrahim une seconde fois


En acceptant de participer pour la première fois à un documentaire, « Syrie, les Derniers Remparts du Patrimoine » de Jean-Luc Raynaud, diffusé sur France 5, le dimanche 22 octobre à 9h25, parce que son réalisateur y honore le travail inestimable de la société civile en Syrie, j’ai voulu rendre hommage à un « chasseur de preuve » qui a été arrêté, torturé et assassiné par les services de renseignements du régime Assad en 2013.

Il s’appelait Ibrahim Moutlak, il était mon ami, il était un activiste pacifiste de la ville de Palmyre, un membre éminent de la société civile. C’était un jeune étudiant, il n’a jamais porté une arme. Il a documenté, au prix de sa vie, les dommages causés au Temple de Bel par l'armée du régime Assad, 2 ans avant l’arrivée de Daech.

Il savait le risque qu'il prenait en filmant : Il est mort pour avoir fait ces images.

En tant que Directeur et cofondateur du Centre des Médias de Palmyre, moi, Mohamad Taha, je peux affirmer que j’ai contrôlé et archivé toutes les images qu’Ibrahim a prises de 2012 au printemps 2013, période durant laquelle l’armée du régime Assad a fait le siège du site archéologique de Palmyre pour réprimer les jeunes rebelles pacifistes de la ville, sans aucun égard pour le patrimoine de l’humanité. Pour preuve, le Centre des Médias de Palmyre a diffusé ces images dès 2013 sur notre page Facebook et notre chaîne Youtube – qui sont toujours accessibles, ainsi que sur le site de l’APSA, de Cheikhmous Ali, autre activiste du patrimoine syrien, honoré par le film.

J’ai confié ces images au réalisateur Jean-Luc Raynaud qui a souhaité, dans son film, rendre hommage au courage de ce jeune homme : Ibrahim a voulu que sa mort ne soit pas gratuite, qu’elle ait de la valeur.

Quel n’a pas été mon désarroi et ma tristesse quand j’ai visionné un autre documentaire, « Palmyre, patrimoine menacé », produit par la ZDF, qui sera (re)diffusé par Arte, la veille au soir, le samedi 21 octobre 2017 à 20h50. Son réalisateur Martin Papirowski et son producteur se sont autorisés à montrer ces mêmes images filmées par Ibrahim, en les détournant de leurs sens et de leurs sources. Le producteur a mandaté le site « Palmyra Monitoring », un site d’information générales sur la Syrie, pour obtenir des images et des vidéos, prétextant les utiliser dans un « documentaire qui servira la cause du peuple syrien ». La Coordination de Palmyre, à qui Ibrahim avait confié ces images, a accepté de les livrer sous cette condition en expliquant, dans tous les détails, les circonstances du tournage, les dates (2013) et les dommages sur le site archéologique causés par l’armée du régime.

Mais leur confiance a été trahie. Par un procédé grossier (« l'effet Koulechov », - vieille propagande soviétique des années 20 -) ce documentaire fait croire que les dommages sont causés par Daech, en mai 2015! Pour ce faire, le réalisateur n'hésite pas à monter des images des hommes de Daech qui, de leurs breaks tirent à la mitrailleuse d'un endroit indéterminé dans le désert – en 2015 - avec, en contrechamp, les images prises par Ibrahim devant le Temple de Bel, abîmé par les obus, en avril 2013.


Avec cette grossière manipulation, il trahit son intention : blanchir le régime Assad de ses crimes contre le patrimoine de l'humanité et tout mettre sur le dos de Daech, qui n’a pourtant pas besoin qu’on fasse sa propagande à sa place. Les idéologues de Daech se chargent eux-mêmes de documenter leurs propres crimes et n’utilisent jamais des procédés aussi sommaires. Il est vrai qu'ils sont prêts à revendiquer tous les crimes du monde et qu'à leurs yeux, tout est bon pour semer la terreur dans le monde occidental.

La faute morale du réalisateur et de son producteur n'en est pas moins grave : ils ont tué Ibrahim une seconde fois. Et leur pratique s’apparente à du négationnisme.

La Chaîne Arte, pour laquelle j’ai beaucoup d’estime et de considération, a dû se laisser abuser par ce tour de passe-passe venant d’un docu-fiction approximatif et apparemment inoffensif, mais qui, pourtant, sous couvert scientifique, relaie la propagande négationniste sur la guerre en Syrie, aux dépens du peuple syrien. Elle s’honorerait à publier un erratum et à inviter le producteur de ce documentaire allemand à corriger son « erreur » en modifiant son montage pour les prochaines diffusions.

Je rappelle que la guerre en Syrie est la plus documentée de l’histoire et qu’elle est aussi, en même temps, la plus désinformée. La Syrie est la première victime de la post-vérité. Notre peuple a aussi perdu la guerre de l’information. Quelle guerre n'a-t-il pas perdue? Est-ce une raison pour tuer les témoins de la vérité une seconde fois ? Est ce une raison pour piétiner la mémoire et effacer la trace de ces héros de l’ombre, déjà condamnés à l’oubli ? Doit-on accepter qu’au nom de la guerre contre Daech, la réalité des faits ait cessé d’avoir de l’importance ?

Il est édifiant que des médias occidentaux, des réalisateurs, des producteurs de documentaires se permettent de prendre tant de liberté avec le réel, qui a pourtant été ultra documenté, archivé, comme jamais auparavant, dans l’histoire des guerres modernes.

Entre ces deux films, celui du samedi soir à l’heure de grande écoute - qui raconte l’histoire « officielle » - et celui du dimanche matin, à l’heure où tout le monde dort encore, - qui dévoile l’histoire vivante, l’histoire en marche -, ce sont deux narrations qui s’affrontent.

Cet affrontement sur le destin du patrimoine syrien, l’un des plus riches et des plus prestigieux du monde, est bien révélateur de cette guerre de l’information qui a brouillé la perception du monde occidental sur le destin du peuple syrien, mon peuple.

Mohamad Taha
Archéologue et Directeur du Centre des Medias de Palmyre

Le 12 Octobre 2017



Cet article n'est pas une fin en soi. Il sera suivi par 2 autres articles qui aborderont le dossier Palmyre.

samedi 30 septembre 2017

Urgence Syrie - Massacre de masse en cours - Silence du monde





Urgence Syrie
 Massacre de masse en cours
 Silence du monde 
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Bonjour à tous et à toutes,
Je vous écris aujourd'hui pour vous faire part d'une situation de violence inouïe qui se déroule en ce moment même en Syrie, principalement à Idleb, mais aussi Armanaz, Alep, Deir Ezzor, Hama et d'autres villes et villages de ce pays.
Activistes pro-syriens, amoureux de la Vie, franco-syriens, syriens réfugiés en France et tous les humanistes qui sont au fait tentent d'informer massivement sur cette tragédie, en vain.
Silence radio sur les ondes mondiales.
Où êtes-vous ? Où est le monde ? Où est l'indignation, l'action, la solidarité ? Où sont les journalistes, les penseurs, les autres humanistes, les bains de foules solidaires ?
La nuit dernière, au moins 50 raids aériens ont bercé Idleb par la mort. Sur l'ensemble du pays, il y a encore 12 heures, on était informés du fait que le bilan des victimes était passé à 850 morts, plus de 1300 raids aériens au moins, le tout en une semaine de temps seulement.
Imaginez le carnage...
Les forces aériennes russes et du régime syrien bombardent intensivement cette ville et sa campagne, visant délibérément habitations, écoles, marchés, hôpitaux, centre de défense civile, ambulances etc. C'est intolérable.
Comment le monde peut-il laisser faire ce drame sans réagir ?
Le scénario que nous avons redouté depuis la chute d'Alep à la fin de l'année dernière est bel et bien en train de se dérouler, sous nos yeux impuissants, dans un acte sanglant.
Le 13 décembre 2016 j'avais envoyé un courrier au président de la République (à ce moment-là c'était François Hollande).
Il avait demandé à son chef de cabinet de prendre le soin de me répondre. J'ai reçu cette réponse le 5 janvier 2017.
Dans ce courrier notamment on me fait part d'une adoption par le Conseil de sécurité d'une résolution pour la protection de la population d'Alep et l'assistance humanitaire. Cette résolution devait permettre de mettre en œuvre l'évacuation des civils sous la surveillance des Nations-Unies. Elle devait garantir un accès immédiat et sans condition de l'aide humanitaire aux populations. Elle devait également assurer la protection de l'ensemble des personnels et les installations de santé dans tout le pays.
Enfin elle devait permettre le plein respect du droit international humanitaire en Syrie et d'ouvrir la voix au cessez le feu et à la négociation de la solution politique.
Aucune de ces promesses n'a été tenue.
Après avoir repris Alep Est, souvenez vous, le régime syrien avait déplacé la rébellion et les civils d'Alep sur Idleb.
Partout depuis la Syrie, lorsque le régime reprend des territoires, il déplace la population sur ce secteur pour la concentrer. Je me souviendrai toujours de cette phrase de Raphaël Pitti, médecin de guerre, décoré par la Légion d'honneur, lancée sur un plateau télé : "La Syrie est un camp de concentration à ciel ouvert".

Aujourd'hui, mes ami(e)s, citoyens, citoyennes de France ou d'ailleurs, sachez que cette population concentrée se fait lourdement massacrer.
Puisque l'ONU, l'UE, les USA, les instances censées protéger les populations civiles ne font rien, puisque la presse ne parle pas, puisque le monde reste sourd c'est vers vous que l'on se tourne désormais.
Seules nos voix, vos voix peuvent être entendues, peuvent aider à faire peut être la différence, partagez, diffusez, partagez !!! On n'a pas le droit de laisser ce bain de sang continuer, cela doit cesser !
Ne laissons pas Idleb et ses habitants devenir une Grozny, une Stalingrad, une Alep bis, une Sarajevo.
On avait dit plus jamais ça ! On avait dit les hommes naissent libres et égaux en droits ! On avait dit que les enfants sont notre avenir !

Alors pourquoi ces corps démembrés, ces enfants aux visages d'ange couverts de poussière, ces femmes au regard éteint, ces bébés ceints par un linceul blanc, ces hommes implorant le ciel ?!
Au départ, je souhaitais partager ce texte avec la photo de cette petite fille de 4 ou 5 ans qui, venant d'être sortie des décombres, souriait. Elle souriait d'avoir survécu, survécu à la mort. Mais enfin, à 4 ans, on devrait sourire pour des choses plus drôles que ça...
Et puis en réfléchissant un peu sur le choix d'une image, j'ai fini par préférer celle que vous voyez ici. Car il s'agit de cette réalité, celle que l'on voudrait cacher en se disant qu'elle est trop dure à regarder en face. Pourtant il faut lever les yeux, la voir, ne pas détourner le regard.
Ne vous dîtes pas que tout ça, c'est trop loin de vous, que ça ne vous touche pas, que ce n'est pas votre famille, vos amis, vos collègues. Ne pensez pas non plus : "je ne peux pas partager cela c'est trop horrible" car contrairement à eux, qui vivent ce bain de sang, vous ne faites que constater avec cette image (et ce n'en est qu'une) la douleur d'un père.
Regardez, regardez comme ce peuple souffre !
Aidez les, aidez nous à faire peut être la différence, partagez pour que le monde sache cette horreur, partagez pour que les victimes sachent que vous ne les abandonnez pas à leur sort quand les hommes au pouvoir ne font rien.
E. H.
Crédit photo : Syrian Press Center - 27/09/2017

vendredi 22 septembre 2017

la révolution syrienne sera pacifique ou ne sera pas











https://www.youtube.com/watch?time_continue=46&v=N_5-gnl8Oqc http://messageto-thefilm.com 


Director : Rami Hassoun "Whence the Syrian situation is of inherent importance to this presentation, this work is meant to be watched by a vast number of people, thus reflecting the extortion vis-a-vis women; in other words, vis-a-vis human beings, when economic greediness takes priority over political humanist engagement." Réalisateur : Rami Hassoun "Si la situation syrienne est bien au cœur de cette représentation, ce travail a l’ambition d’être vu par le plus grand nombre, faisant écho à toute exaction commise à l’encontre des femmes, autrement dit des humains, lorsque les avidités économiques priment devant l’engagement politique humaniste." © Compagnie Danse Hassoun

Après six ans de guerre, il est désarçonnant de s’entendre direaffirmer même — que la révolution syrienne sera pacifique ou ne sera pas. Et plus encore que « révolution il y eut, révolution il y a, et révolution il y aura »… Fadwa Souleimane (  décédée en août 2017) et Rami Hassoun, respectivement co-créatrice et réalisateur du court-métrage Message to.. n’avaient pourtant rien de flâneurs à l’optimisme béat quand ils ont réalisé ce court métrage.

La première avait suffisamment vu et vécu — de Homs, ville assiégée, à la clandestinité à Damas — pour ne pas se laisser bercer par quelque doux rêve de circonstance. Ses mots se veulent avant tout ceux de l’expérience du conflit syrien : « Ceux d’une révolution qui existe encore. Mais que malheureusement, on n’entend pas. »

Artistes, oui. Opposants assurément. Et partisans résolus de la non-violence. Et il faut de la conviction pour proclamer ce genre de profession de foi : opposer au régime et aux djihadistes des mots ; le pacifisme au fanatisme ; l’auto-organisation aux régiments des uns et aux katibas des autres. Ces « armes » alternatives, disent-ils, ont été employées par des centaines de milliers de Syriens aux premiers mois du soulèvement contre Bachar Al-Assad. 

« Cette guerre couvre les voix qui rêvent de démocratie, qui voudraient se faire entendre, qui voudraient s’exprimer, tout simplement », résume Rami Hassoun. Message to.. est une « fiction expérimentale » de dix-sept minutes réalisée par le jeune homme de 28 ans, bâtie autour d’un texte poétique écrit et lu par Fadwa Souleimane, une figure du soulèvement. Le film a été primé au titre de meilleur court-métrage expérimental au ARFF International Film Festival de Berlin



jeudi 21 septembre 2017

Un témoignage douloureux d'une guerre où tout le monde se déchire

Que reste t-il à faire dans un pays où on se sent étranger alors que c'est son propre pays, un pays où on a enterré sa descendance à qui on a refusé le droit de vivre, un pays où on a été humilié, un pays où on e sait plus où s'installer sans risquer de mourir de manière violente ?
Il n'y a plus aucun autre que de fuir vers l'exil, cet inconnu qui fait moins peur que son propre monde où on a décidé que vous n'avez plus votre place. 
A l'heure où on parle de reconstruire la Syrie comment va t-on procéder pour reconstruire les consciences ? 
La question est sans réponse. Ce ne sont pas des milliards d'euros dont il faudrait pour y arriver mais beaucoup d'amour et de pardon. Vaste chantier qui attend le peuple Syrien.
En lisant le témoignage qui va suivre, d'une étonnante précision, on a du mal à ne pas y croire tant, il reproduit à l'identique, les milliers de témoignages de ceux qui ont pu survivre. Ils sont d'autant plus précieux quand l'heure du jugement viendra mais quel gâchis pour tous. 
Dans ce cas, les Kurdes éternelles victimes de l'Histoire ne sortiront pas grandis de leur combat pour une indépendance certainement justifiée mais impossible à atteindre face à des Etats qui ne veulent pas en entendre parlée. Dans ce conflit, ils ont réussi à se mettre à dos les régimes et les peuples. Le réveil sera très douloureux. Je n'en doute même pas.



Extrait: « Odeur nauséabonde »Cinq heures s'écoulent, puis le jeune homme est jeté menotté et les yeux bandés dans un van, vers une destination inconnue.
À l'arrivée, il se voit confisquer tous ses effets personnels. Ses papiers d'identité, son portable, toutes ses économies, ses vêtements, son diplôme du bac et les papiers de la fac de droit. « Ils m'ont demandé de me déshabiller, mais, comme je refusais, ils m'ont insulté et menacé de me battre, avant que je ne cède, dit-il. C'était le moment le plus humiliant de ma vie. » Il est ensuite jeté dans une cellule sans éclairage, située dans un sous-sol lugubre, où s'entassent une cinquantaine de jeunes hommes. Ses premières pensées sont pour sa femme Raghad et son fils. Ont-ils trouvé la maison de sa sœur ? Le ventre vide depuis le matin et terrorisé à l'idée que les Kurdes le livrent au régime, Ahmad n'entend pas ses codétenus qui s'empressent de lui poser des questions : « Tu travailles pour quel groupe armé toi ? » Affaibli et totalement abasourdi, Ahmad ne répond pas, se recroqueville sur lui-même et s'endort profondément.

jeudi 14 septembre 2017

Les civils toujours les principales cibles

http://sn4hr.org/blog/2017/09/14/syrian-regime-forces-committed-massacre-buqrus-tahtani-village-deir-ez-zour-governorate-september-14/



Syrian regime forces committed massacre in Buqrus Tahtani village in Deir Ez-Zour governorate on September 14

SNHR: 6 civilians, including 3 children and a woman, killed in Syrian regime warplanes missiles fired on Buqrus Tahtani village in Deir Ez-Zour governorate eastern suburbs, September 14, 2017.

Traduction : Les forces du régime syrien ont commis un massacre dans le village de Buqrus Tahtani dans le gouvernorat de Deir Ez-Zour le 14 septembre

SNHR: 6 civils, dont 3 enfants et une femme, ont été tués suite à un tir de missiles par l'aviation syrienne sur le village de Buqrus Tahtani dans le gouvernorat de  Deir Ez-Zour, , le 14 septembre 2017.

mercredi 13 septembre 2017

Le Sport avant la politique: un choix qui interroge



Omar Al Somah, along with captain Firas Al Khatib, was one of a group of players who refused to play for the national team after the civil war broke out in 2011, instead putting their support behind the rebel opposition.

Six years on and both Al Somah and Al Khatib have now returned to the national team set-up in the last few months, and while Al Somah refused to answer any questions about his change of heart – only answering, “since I was a child I was dreaming to wear the national jersey and represent my country and my people, it is a big honour,” – Al Khatib told ESPN recently his decision was “a football decision, not a political decision

Traduction

Omar Al Somah, avec le capitaine Firas Al Khatib, faisaient partie des joueurs qui avaient refusé de jouer pour l'équipe nationale après la guerre civile en 2011 pour se ranger du côté de l'opposition.

Six ans plus tard, Al Somah et Al Khatib sont maintenant ont rejoint l'équipe nationale syrienne depuis quelques mois. Al Somah a refusé de répondre aux questions sur son choix  indiquant seulement, "Depuis mon enfance,Je rêvais de porter le maillot national et de représenter mon pays et mon peuple, c'est un grand honneur ". Al Khatib a déclaré à ESPN récemment que sa décision était" une décision liée football, pas une décision politique.



L'équipe officielle nationale pourra peut être disputée la prochaine coupe du monde de 2018 http://www.francetvinfo.fr/sports/foot/coupe-du-monde/mondial-2018-la-syrie-celebre-la-qualification-de-son-equipe-pour-les-barrages_2359261.html 

Voici l'équipe de football de l'exil 




Les footballeurs syriens détenus dans les geôles d'Assad
Nota: Jihad Qassab, 4ème à gauche, est mort sous la torture, en ce qui concerne les autres aucune nouvelle


lundi 4 septembre 2017

Les morts Syriens de l'Occident

Quand l'Occident voulait intervenir contre l'armée syrienne, il y a quelques années, on eu le droit en France à un lever bouclier de la droite dure mais aussi de beaucoup de gens qui se disaient de gauche et dont beaucoup n'étaient que de vils soutien à Bashar El Assad et qui se vantaient de leur anti impérialisme américain. Dans leurs arguments, pas la moindre empathie à l'encontre de la population civile qui en ce temps là subissait les pires exterminations à la fois du régime syrien et de ses alliés du Hezbollah libanais , d'Iran et de dizaines de milices chiites du monde entier. Pour la droite dure, il ne fallait surtout pas touche au régime qui pour elle était un rempart aux Islamistes et pour la gauche melenchonistes et les communistes, une intervention occidentale ne ferait qu'apporter de l'huile sur le feu. 

dès que Daesh a commencé à avoir le dessus un peu partout en Irak et Syrie avec la bénédiction du régime syrien et de ses alliés, le laissant s'en prendre aux rebelles syriens et aux populations civiles, l'Occident sait senti impliqué dans le conflit d'autant plus que des illuminés se revendiquant de Daesh avaient commencé à s'en prendre à des journalistes occidentaux et surtout à des civils en Europe même. 
Ainsi si l'Occident n'avait pas osé s'en prendre au régime de Damas qui exterminait la population civile Syrienne, il ne voyait pas de problème à intervenir sur le terrain syrien pour s'en prendre à son ennemi numéro 1 Daesh et se retrouver aux côtés du régime de Bashar pour se partager la besogne. Au régime de Bashar et ses alliés libanais, iraniens, irakiens, russes pour exterminer rebelles et civils pendant que l'occident s'en prenait à Daesh et aussi aux civils , fermant les yeux sur les dérapages de plus en plus nombreux et entraînant des destructions qui poussaient des millions de Syriens sur les routes fermées de l'exode. 


L'Occident n'au eu aucun scrupule de bafouer les souverainetés pour s'en prendre à Daesh mais hésitait à les bafouer pour sauver des vies humaines Syriennes et dernièrement le discours honteux du Président Macron qui semble devenir un spécialiste en retournement de vestes semblait clair en martelant que Bashar n'est pas l'ennemi de la France. Manière de dire que les Syriens ne sont pas des Humains. 

Aujourd'hui, le bilan humain au sein des populations civiles continue à battre des records. L'occident est en passe de devenir le principal exterminateur et la pseudo gauche anti interventionniste, anti impérialiste ne semble pas préoccupé par les morts civils Syriens.

Ce tableau est éloquent.


lundi 21 août 2017

Le Clan Assad, père et fils décorés de la légion d'honneur



Alors là, c'est un scoop. C'est en lisant le journal LeMonde que je suis tombé sur cette information.

Comme Mussolini ou Ceausescu avant lui, Bachar Al-Assad est grand-croix de la Légion d’honneur. Emmanuel Macron va-t-il mettre fin à ces pratiques  ?
Mais la lecture me fait découvrir des choses encore plus incroyables. 









« La Légion d’honneur est la plus élevée des distinctions nationales. Elle est la récompense des mérites éminents acquis au service de la nation, soit à titre civil, soit sous les armes. » 'info'




Une tradition diplomatique ? Effectivement, il arrive que la France remette la Légion d'honneur à des chefs d'État ou des dictateurs peu recommandables du point de vue des droits de l'homme.

C'est le ministre des Affaires étrangères qui propose un nom. À la différence de la Légion d'honneur classique, il n'y a pas de publication des Légions d'honneur diplomatiques, généralement remises en catimini. 










Pour le cas des étrangers, puisqu’ils ne peuvent pas prêter serment à la patrie française, ils ne sont pas officiellement membres de la Légion d’honneur, ils en sont juste « décorés ». Et n’entrent donc pas dans le quota de 75 grands-croix (vivants) autorisé. Qui plus est, disposition idéale pour la « routine » diplomatique, ni la grande chancellerie, ni le conseil de l’ordre n’ont leur mot à dire dans l’attribution des médailles « aux chefs d’Etat étrangers, à leurs collaborateurs ainsi qu’aux membres du corps diplomatique », précise le code.


Aucun article du code ne prévoyait la possibilité d’exclure de l’ordre les décorés étrangers jusqu’à la jurisprudence « Noriega » de 2010. L’ex-dictateur panaméen, décédé dans la nuit du 29 au 30 mai 2017, avait été fait commandeur de la Légion d’honneur en 1987, sous la présidence de François Mitterrand, au titre des relations anciennes entre les deux pays. Difficile d’oublier, en effet, le creusement du canal de Panama par des milliers d’ouvriers français qui se tuèrent à la tâche, frappés par la malaria.



Mais, en 1999, Paris condamne, par contumace, le général à dix ans d’emprisonnement pour blanchiment d’argent issu du trafic de drogue. Onze ans plus tard, il est extradé des Etats-Unis vers l’Hexagone pour y être jugé. Le militaire est encore commandeur. Impensable de le voir arborer dans le box des accusés cette décoration qu’il appréciait tant, sa préférée, disait-il. Son insigne lui sera retiré.

Aucun article du code ne prévoyait la possibilité d’exclure de l’ordre les décorés étrangers jusqu’à la jurisprudence « Noriega » de 2010. 

Puisqu’ils ne peuvent pas prêter serment à la patrie française, ils ne sont pas officiellement membres de la Légion d’honneur, ils en sont juste « décorés ». Et n’entrent donc pas dans le quota de 75 grands-croix (vivants) autorisé. Qui plus est, disposition idéale pour la « routine » diplomatique, ni la grande chancellerie, ni le conseil de l’ordre n’ont leur mot à dire dans l’attribution des médailles « aux chefs d’Etat étrangers, à leurs collaborateurs ainsi qu’aux membres du corps diplomatique », précise le code.

Parmi les célébrités qui font honte à la nation, on peut citer Benito Mussolini qui ut élevé à la dignité de grand-croix en 1923, deux ans après qu’il eut fondé le Parti national fasciste. 

Il y a aussi Nicolae Ceaucescu, le dictateur pique assiettes, Bokassa l'antropophage, Omar Bongo, Mobutu, tous décédés le ruban à la boutonnière.

Le président Russe fut lui aussi décoré de la grand-croix.
L’ancien agent du KGB l’a reçue des mains de Jacques Chirac le 22 septembre 2006, au nom de « sa contribution à l’amitié indéfectible entre la France et la Russie » (Les Tchechenes ont du apprécier).



La France se décide enfin, après des années et des années de laisser-faire, d’en terminer avec le ridicule de cette foire internationale aux breloques. Sur rapport de François Fillon, le premier ministre de l’époque, le code de la Légion d’honneur est modifié par un décret du 27 mai 2010.



Le ruban rouge peut être désormais enlevé à un étranger « condamné pour crime ou à une peine d’emprisonnement sans sursis au moins égale à un an ». Ou s’il a « commis des actes ou eu un comportement susceptibles d’être déclarés contraires à l’honneur ou de nature à nuire aux intérêts de la France à l’étranger ou aux causes qu’elle soutient dans le monde ».





Le problème, c'est qu'on attend toujours le passage à l'acte concernant au moins ceux qui sont toujours vivants. Parmi eux, Poutine et Bashar El Assad. 

Certains peuvent être surpris d'apprendre que Bashar el Assad avait bien été décoré de la la Grande Croix par Jacques Chirac (encore lui) , tout comme son père fut décoré par Valery Giscard d'Estaing.


Beaucoup s'interrogent pour savoir si Le Président Macron oserait réclamer ces décorations que toute personne sensée jugera comme non mérités,


« Les décrets d’attribution de la Légion d’honneur aux étrangers ne sont pas communicables et les procédures disciplinaires sont confidentielles », nous fait savoir par e-mail la grande chancellerie, qui a refusé de recevoir Le Monde pour cette enquête.



En pièce jointe au courrier électronique, un avis de la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) officialise cette loi du silence concernant les « attributions de la Légion d’honneur aux étrangers », au titre de la confidentialité inhérente à la politique extérieure de la France. Amis de la transparence, passez votre chemin, il n’y a rien à voir ou à entendre.


Le président de la République devra également se pencher sur les grands-croix français afin, là aussi, de faire taire moqueries et soupçons de copinage. Fin mai, ce cénacle illustre dont nous avons dû nous-mêmes établir la liste (elle n’est pas publiée sur le site de la grande chancellerie) comptait 74 membres vivants sur les 75 autorisés.

« La grande chancellerie est l’une des institutions les plus secrètes de la République »






Références: https://www.decitre.fr/livres/les-grand-croix-de-la-legion-d-honneur-9782350771359.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_grands-croix_de_la_L%C3%A9gion_d%27honneur

dimanche 20 août 2017

Tir de roquette sur l'entrée de la foire de Damas

Dimanche en début d'après midi avant l'ouverture pour la 3 ième journée de la foire internationale de Damas dont les portes ouvrent à 17h, un missile a été tiré sur vis. On dénombre plusieurs morts et blessés dont le nombre exact est à préciser(4 morts et 7 blessés) 


Rassemblement à Paris



Souria Houria vous invite aujourd’hui dimanche 20 août :

à 17h00 place de Trocadéro : SPECTACLE INTERACTIF « في العتمة المبهرة / DANS L'OBSCURITÉ ÉBLOUISSANTE » –
à 19h00 place de la république : Rassemblement « 4ème anniversaire du massacre au gaz toxique au Ghouta Est »


En souvenir du massacre chimique commis par le régime d’Assad dans le Ghouta de l’Est et de l’Ouest à Damas le 21/08/2013
Nous vous invitons à assister à un spectacle interactif d’un groupe de jeunes,activistes syriens, Le Le dimanche 20 Aout
place Trocadéro à Paris à 17 heures. (15 mn)
Nous vous demandons de ne pas dire de slogan ni brandir de banderole



Suivi d’un rassemblement à 19h à la place de la république 75011 Paris


ALEP, résumé en 5 mn vidéo


mercredi 16 août 2017

Le lourd héritage nazi


L'âme de la Révolution, épisode 5, Hadi Al-Abdallah


La Syrie de 1946 à nos jours


Un Mig21 de l'aviation syrienne abattu


vendredi 4 août 2017

Des proches de Bachar reçoivent de l'argent onusien

Des proches du Président syrien Bachar Al Assad ont reçu au moins 18 millions de dollars (15,2 millions d'euros) en 2016 grâce à des fonds de l'Organisation des Nations Unies (ONU), selon des informations de Bloomberg. Ces alliés de l'homme fort de Damas sont pourtant sur la liste noire des Etats-Unis et de l'Union Européenne, mais pas sur celle de l'ONU.
D'après un document qui détaille les dépenses, des membres de l'Organisation internationale ont séjourné à plusieurs reprises à l'hôtel Four Seasons à Damas, pour un total de 4,8 millions de dollars (4 millions d'euros). Or, ce complexe est détenu en partie par le Ministre du Tourisme. Des fonds ont également été versés à une oeuvre de charité contrôlée par Asma Al Assad, la femme du Président.
Selon le rapport, l'Organisation internationale a dépensé pas moins de 140 millions de dollars (118 millions d'euros) en biens et services en Syrie en 2016. 

L'article complet à la suite.

http://fr.etilaf.org/all-news/nouvelles-politiques/nouveau-rapport-des-proches-de-bachar-al-assad-ont-recu-18-millions-de-dollars-de-lonu.html